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Malgré son histoire, le Sri Lanka contribue au génocide palestinien

Crédit photo : British Tamils Forum - Manifestation d'étudiant-es Tamouls à Londres en avril 2019, en dénonciation du génocide de leur peuple.
Alors que l’histoire contemporaine du Sri Lanka est entachée par le génocide du peuple Tamoul, le pays entretient des liens politiques et diplomatiques serrés avec le gouvernement israélien au pouvoir, contribuant de facto au génocide du peuple palestinien.

Il n’est pas rare d’entendre des Srilankais tamouls établir des parallèles entre la dernière phase de la guerre civile de 1983 à 2009 du Sri Lanka et le génocide en cours à Gaza. Beaucoup de Tamouls affirment que leur soutien pour la cause palestinienne provient du fait qu’ils peuvent la comprendre puisqu’ils et elles voient des similarités avec la toute dernière phase de la guerre civile à Mullivaikkal en 20091. Pourtant, malgré cet épisode de son histoire, le Sri Lanka contribue au génocide du peuple palestinien. Pour tenter d’expliquer comment le pays y prend part, ce texte sera divisé en trois parties : les causes de la guerre civile srilankaise, les parallèles entre celle-ci et le génocide à Gaza et enfin les rapprochements entre les gouvernements srilankais et israélien.

Prélude et causes de la guerre civile au Sri Lanka

Le Sri Lanka a connu une guerre civile sanglante de 1983 à 2009, opposant le gouvernement singhalais, à majorité bouddhiste, au groupe militant tamoul nommé Tigres de libération de l’Eelam Tamoul (LTTE). Les Tamouls, à majorité hindoue, sont une minorité ethnique représentant 12.6 % de la population srilankaise alors que les Singhalais, à majorité bouddhiste, représentent 70.1 % de la population du pays2.

Nonobstant la logique de « diviser pour mieux régner » employée par l’empire britannique pour privilégier les Tamouls pendant l’époque coloniale, cette guerre civile fut la culmination d’années d’oppression et de marginalisation des Tamouls par l’État. En 1956, un parti fédéral srilankais tamoul, Ilankai Tamil Arasu Kachchi (ITAK), prônait un État unitaire où les Singhalais et les Tamouls jouiraient des mêmes droits, où les deux langues officielles, soit le Tamoul et le Singhalais, seraient reconnues et dans lequel les provinces, où les Tamouls sont majoritaires, seraient indépendantes. Cependant, le pacte Bandaranaike-Chelvanayakam, signé en juillet 1957, et le pacte Senanayake-Chelvanayakam, signé en 1965, ainsi que les accords des années 50 et 60 des gouvernements successifs, dominés par les Singhalais, n’ont jamais été appliqués. Les promesses de division du pouvoir n’ont pas été respectées, les conditions économiques des Tamouls se sont détériorées et l’autonomie territoriale n’a jamais été atteinte.

De plus, le Sri Lanka Freedom Party, qui accéda au pouvoir grâce aux élections législatives de 1970, a adopté deux lignes politiques discriminatoires en éducation et à l’emploi envers les Tamouls : 40% des placements universitaires étaient donnés en priorité aux Singhalais et moins de 10% des places en emploi dans la fonction publique étaient accordées aux Tamouls.

En résultat, une succession de pogroms anti-Tamouls ont eu lieu en 1956 (massacre de Gal Oya), 1958 (22-27 mai), 1961, 1974, 1977, 1979, 1981 (l’incendie de la bibliothèque de Jaffna par des Singhalais) et 1983 (Juillet Noir; 23-30 juillet). Ces atrocités sont la culmination de la complicité de la police, de l’armée et des forces de sécurité srilankaises. Au cours de ces années, des milliers de Tamouls ont été massacrés, violés, torturés et brûlés vifs. Au sud et à l’est du pays, des commerces appartenant aux Tamouls ont été détruits. Des centaines de milliers de Tamouls sont devenus des déplacés internes ou des réfugiés3.

Le mauvais traitement des Srilankais tamouls ne s’arrête pas là. Il est aussi caractérisé par la colonisation de leur Terre par les Singhalais appuyés par l’État, l’interdiction d’importer leurs médias et la supériorité conférée au Bouddhisme dans la constitution de 1978.

Suivant le pogrom anti-Tamoul de 1958, un chercheur britannique, B.H. Farmer, a établi un parallèle entre le Bouddhisme politique et le sionisme dans son ouvrage : « Ceylon: A Divided Nation ». Selon lui, tout comme les Juifs sionistes justifient l’État d’Israël et ses atrocités avec l’Ancien Testament, les Singhalais ont justifié les atrocités commises lors de la guerre civile avec leur interprétation de la chronique du 5ième siècle, Mahavamsa. Tous les deux se considèrent comme le peuple élu pour empêcher toute critique à leur égard et poursuivent une logique d’ethno-nationalisme4. Il peut donc être établi que la violence à l’égard des Tamouls est le résultat des ravages causés par le bouddhisme politique.

Guerre civile au Sri Lanka

La guerre civile au Sri Lanka éclata donc en août 1983. Il est communément admis que le début de la guerre civile fait suite aux massacres des Tamouls par des Singhalais dans ce qui est appelé Juillet Noir. L’expulsion du Parlement du seul parti srilankais tamoul : Tamil United Liberated Front (TULF) ou Front uni tamoul de libération, prônant la revendication d’un État séparé ce qui contrevient directement à l’adoption du sixième amendement sur l’indivisibilité de l’État, est souvent aussi présenté comme un autre facteur expliquant le début de la guerre civile. Les estimations quant au nombre de morts pendant la guerre civile diffèrent. Certaines sources portent le nombre de morts à 70 000 alors que l’ONU estime qu’entre 80 000 et 100 000 Srilankais ont été tués5. Selon un rapport de 2011 du panel d’experts du secrétaire général de l’ONU, 40 000 civils tamouls6 auraient été tués lors de la dernière phase de la guerre civile (2009). Cette guerre a été si dévastatrice que, le 10 décembre 2013, le Tribunal permanent des peuples a statué de manière unanime que le Sri Lanka est coupable du crime de génocide à l’encontre le peuple tamoul et que les États-Unis et le Royaume-Uni sont complices.

En plus de la similitude dans le nombre de morts dans le génocide des Palestiniens à Gaza par Israël et le génocide des Tamouls par le gouvernement srilankais, d’autres concordances peuvent être établies: le refus des deux gouvernements de mener une enquête internationale indépendante, les attaques contre les civils, les hôpitaux, les opérations humanitaires et les zones dites de «sécurité» avec une population entassée dans un petit territoire, le blocus de toute aide humanitaire, le déplacement forcé interne, les détentions illégales, la présence de camps d’internement, l’échec de la communauté internationale à mettre fin aux génocides, etc.7

Le Sri Lanka et ses relations avec Israël et la Palestine

Depuis son indépendance et au fil des années, le Sri Lanka a oscillé entre une position publique propalestinienne et une normalisation de ses rapports avec Israël en entretenant ou en rompant ses relations économiques et diplomatiques. Pourtant, malgré sa guerre civile et le génocide à Gaza, le Sri Lanka ne semble pas intéressé à reconnaître le droit à l’auto-détermination des peuples.

Historique des relations du Sri Lanka avec la Palestine et Israël

Après avoir acquis son indépendance en 1948 et contrairement à ses voisins d’Asie du Sud, le Sri Lanka a décidé de tisser des liens avec Israël si bien que son Premier Ministre, D.S. Senanayake, s’est procuré des armes israéliennes comme le navire de guerre HMCyS Gajabahu. Lorsque deux personnalités à gauche du spectre politique, S. W. R. D et Sirimavo Bandaranaike, étaient les premiers ministres du Sri Lanka, les relations étaient très tendues avec Israël.

En effet, en mai 1970, Sirimavo Bandaranaike a décidé de mettre fin aux relations diplomatiques avec l’État hébreu pour cause de non-respect de la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Les deux dirigeants srilankais ont choisi de tisser des liens avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en recevant ses dirigeants en 1975, ouvrant une ambassade palestinienne à Colombo et fermant l’ambassade israélienne.

Lors de l’élection du candidat pro-occidental, J. R. Jayewardene en 1976, le Sri Lanka s’est rapproché d’Israël. Son cabinet, incluant le ministre de la Sécurité intérieure, Lalith Athulathmudali, et le fondateur d’un groupe de commando au sein de l’armée sri lankaise, Special Task Force, Ravi Jayewardene, a pensé faire affaire avec Israël pour affronter le LTTE. Le ministre du projet de développement Mahaweli de 1977 à 1990, Gamini Dissanayake, a consulté des services israéliens pour que le gouvernement parvienne à ses fins. En effet, l’agent du Mossad, Amy Jar est celui qui a proposé l’idée d’accélérer le projet pour répondre à la crise énergétique et installer les fermiers singhalais sur les zones arides du Nord et de l’Est du pays.

Les objectifs étaient de transformer les zones arides, d’encercler des populations à majorité tamoule par des colonies armées pour Singhalais exclusivement, un projet qui s’est largement inspiré des colonies juives en Cisjordanie occupée. Il n’est donc pas étonnant qu’une entreprise de construction israélienne, Soleil Bonah, et un architecte israélien, Ulrik Plesner, ont reçu une grande partie du contrat pour ce plan. Jayewardene a permis l’ouverture d’une mission israélienne à Colombo en 1984. En 1992, le Président du Sri Lanka, R. Premadasa a rompu les liens avec Israël. Huit ans plus tard, en 2000, le Sri Lanka a rétabli ses liens avec Israël pour se procurer de l’armement et le choisissant pour entraîner les Forces armées srilankaises, et la Special Task Force lors de la guerre civile contre le LTTE. Le Sri Lanka s’est procuré des technologies avancées de vision nocturne et de communication, des systèmes de coordination et de l’artillerie, des stations terrestres, des gilets pare-balles, des munitions, des milliers de pistolet-mitrailleur Uzi, des fusils d’assaut Galil, des mortiers, des canons de 155 mm, huit avions IAI Kfir, des patrouilleurs Classe Dvora, Classe Super Dvora Mk III et Classe Shaldag, des navires Classe Saar 4 et Classe Sa’ar VI, des drones et des missiles IAI Gabriel8 9 10 11 12 13.

Le double jeu du Sri Lanka et le rapprochement avec Israël

Même si le Sri Lanka a été l’un des premiers pays à reconnaître la Palestine, qu’il vote presque toujours en faveur de celle-ci dans les résolutions de l’ONU (ex. la cessation de l’occupation des territoires palestiniens par Israël en 12 mois14, cessez-le-feu, aide humanitaire et autodétermination du peuple palestinien) et qu’il a envoyé un million de dollars en aide à Gaza15, il renforce ses liens avec Israël16. En effet, en 2017, les gouvernements srilankais et israélien ont signé un accord pour envoyer du personnel aide-soignant du Sri Lanka en Israël. En février 2020, le Président srilankais, Gotabaya Rajapaksa, accueilla favorablement la proposition d’Israël de lui offrir sa technologie dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, du transport et des technologies de l’information17. En septembre 2021, le Sri Lanka a signé un accord de 50 millions $US avec Israël pour l’achat de nouveaux avions de combat Kfir18 19.

En totale contradiction avec ses positions publiques sur la Palestine, le Sri Lanka a accéléré son rapprochement diplomatique et économique avec l’État hébreu et ce, même après le début du génocide à Gaza.

Au lieu de rompre tout lien diplomatique avec l’entité sioniste, le Sri Lanka a fait le contraire. En mars 2024, le Sri Lanka a décidé d’ouvrir un consulat à Haïfa20.

En matière économique, le Sri Lanka voit en Israël un partenaire commercial dans les secteurs des pierres précieuses, des bijoux, de la cannelle et de l’agriculture. En effet, le Sri Lanka s’est fixé comme objectif d’exporter 2 milliards de dollars US en pierres précieuses d’ici 202521 22. Étant un pays dépendant des envois de fonds de ses travailleurs à l’étranger pour son économie, le Sri Lanka a encore plus envoyé des travailleurs et travailleuses srilankaisꞏes en Israël au lieu de rappeler 9000 srilankaisꞏes migrantꞏes employéꞏes dans le secteur de la construction (1000) et des soins (8000). Les travailleurs et travailleuses de l’Asie du Sud, surtout ceux et celles de l’Inde et du Sri Lanka, se sont retrouvéꞏes à être en demande par Israël pour remplacer les Palestinienꞏneꞏs qui ont été empêchéꞏes de garder leur emploi dans les secteurs de l’agriculture et de la construction au déclenchement du génocide. Quantitativement, ce sont 20 000 postes dans le secteur de l’agriculture qui ont été coupés et 30 000 postes à combler dans le secteur de la construction. Fin 2023, le Sri Lanka prévoyait d’envoyer 20 000 personnes en Israël pour prendre la place des Palestinienꞏneꞏs dans ces secteurs, c’est-à-dire, 10 000 pour chaque secteur. Selon un mémorandum d’entente signé entre le Sri Lanka et Israël en 2024, 6 092 travailleurs et travailleuses srilankaisꞏes avaient déjà un poste assuré dans le secteur de la construction alors que 1 018 ont pu les occuper en 2025. Il était prévu que 2 252 Srilankaisꞏes auraient un emploi dans le secteur de l’agriculture en 202423 24 25 26. Le Sri Lanka participe donc directement à l’entreprise coloniale israélienne de la Palestine. Sa main d’œuvre, impliquée dans l’industrie de la construction, participe à l’accaparement du territoire palestinien par Israël et étouffe économiquement les Palestiniens qui dépendent de ces postes pour survivre.

En ce qui concerne l’industrie du tourisme, même si le Sri Lanka en dépend pour relancer son économie après la COVID et la crise économique de 2019, les touristes israéliens n’y contribuent pas. C’est une nouvelle problématique auquel le Sri Lanka fait face : des Israéliens viennent au Sri Lanka, dont certains qui ont pris part aux crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Palestine, et ouvrent des commerces ou lieux de culte (maisons Chabad) illégalement, surtout dans le sud à la Baie d’Arugam, Ahangama, Hiriketiya et Unawatuna. Les propriétaires ne payent pas les taxes. Certains n’emploient ou n’accueillent pas de locaux dans leurs commerces. Donc, au bout du compte, l’économie srilankaise n’en bénéficie pas. Alors que les gouvernements successifs ont été interpellés plusieurs fois par les locaux pour fermer de nombreux commerces, la réponse se fait attendre. Même l’évêque anglican de Colombo, Duleep De Chickera, a exposé l’inaction du gouvernement face aux touristes israéliens. Selon lui, les touristes de l’État hébreu restent au pays passée l’expiration de leur visa et construisent des lieux de culte avec plus de facilité et laxisme que les citoyenꞏes srilankaisꞏes27 28 29 30 31.

Enfin, en considérant toutes ces actions, on pourrait penser que les relations du Sri Lanka avec la Palestine et Israël ne sont qu’une question de changement au gré des idéologies et facteurs domestiques et politiques du moment. Pour autant, le Sri Lanka a décidé de participer activement à l’oppression du peuple palestinien. En effet, il a été rapporté, en 2024, que le Sri Lanka s’est joint aux patrouilles américaines en mer rouge pour l’opération Gardien de la prospérité. Cette opération militaire, composée d’une coalition internationale et menée par les États-Unis, a vu le jour le 18 décembre 2023, et a pour but de contrevenir aux attaques des Houthis contre les navires provenant ou allant vers Israël32.

Ce que le Sri Lanka peut faire pour montrer une vraie solidarité avec la Palestine

En conclusion, il est dommage que le Sri Lanka n’apprenne pas de son histoire et participe activement, encore une fois, à l’autodétermination d’un peuple et à l’opprimer. Il y a plusieurs actions que le Sri Lanka peut prendre pour corriger la situation : appliquer le boycott, désinvestissement et sanctions (BDS)33, être plus assidu dans la vérification des touristes israéliens pour empêcher l’entrée au pays de tout criminel de guerre34 ou bannir tout touriste israélien comme l’ont fait les Maldives, la Malaisie et 14 autres pays35 et appliquer plus rigoureusement les lois en termes de visa de tourisme et entreprises étrangères pour éviter des illégalités36. Étant un pays que les Singhalais bouddhistes ont dominé sur la scène politique tout en poursuivant une logique d’ethno-nationalisme tout comme Israël, il n’est pas surprenant de constater le rapprochement ce pays. Cette réalité ne reflète que la fracture encore présente entre le gouvernement, dont les forces ont été appuyées et entraînées par Israël lors de la guerre civile, et la minorité tamoule, une communauté sur laquelle les armes ont été utilisées, en utilisant des tactiques très proches de celle utilisées par Israël. Nonobstant la question palestinienne, le Sri Lanka n’a d’autre choix que d’adresser sa problématique d’ethno-nationalisme sans quoi son histoire risque de se répéter.

 

Notes et références

1. Pararajasingham, A. (avril 2024). « Israel and Sri Lanka: An Unholy Alliance ». Counter Currents. Récupéré de: https://countercurrents.org/2024/04/israel-and-sri-lanka-an-unholy-alliance/

2. Sri Lanka Statistics. (2024). Composition of population of Sri Lanka. Récupéré de: https://lankastatistics.com/economic/composition-of-population.html

3. Hillier, B. (février 2023). « 75 years of Tamil oppression in Sri Lanka ». Redflag. Récupéré de: https://redflag.org.au/article/75-years-tamil-oppression-sri-lanka

4. Pararajasingham, A. (2024). op. cit.

5. ibid.

6. ibid.

7. ibid.

8. ibid.

9. Balachandran, P.K. (décembre 2023). « The many twists and turns in Sri Lanka-Israel relations ». Daily Mirror. Récupéré de : https://www.dailymirror.lk/opinion/The-many-twists-and-turns-in-Sri-Lanka-Israel-relations/172-273862#

10. Kuruwita, R. (2023). Israel’s Role in Sri Lanka’s Dirty War. The Diplomat. Récupéré de : https://thediplomat.com/2023/07/israels-role-in-sri-lankas-dirty-war/

11. Jayathilleka, R., W. (mai 2024). « The Geopolitical Implications of the Israel – Iran Conflict on Sri Lanka ». Asia Pacific Security Magazine. Récupéré de : https://www.inss.lk/index.php?id=653

12. Amarasinghe, P. (octobre 2023). « Understanding Sri Lanka’s Complex Relationship with Israel ». International Policy Digest. Récupéré de : https://intpolicydigest.org/the-platform/understanding-sri-lanka-s-complex-relationship-with-israel/

13. Saravanamuttu, K. (juillet 2013). « Israel advises Sri Lanka on slow-motion genocide ». The Electronic Intifada. Récupéré de : https://electronicintifada.net/content/israel-advises-sri-lanka-slow-motion-genocide/12644

14. Organisation des Nations Unies. (2024). « General Assembly overwhelmingly passes resolution demanding end to Palestine occupation ». Récupéré de : https://news.un.org/en/story/2024/09/1154391

15. De Soysa, M. (juin 2024). « Lending Sri Lanka’s Voice to the Palestinian Cause ». Ground Views. Récupéré de : https://groundviews.org/2024/06/16/lending-sri-lankas-voice-to-the-palestinian-cause/

16. Tamil Guardian. (mars 2025). « Sri Lanka sends more workers to Israel amid Gaza crisis ». Tamil Guardian. Récupéré de : https://www.tamilguardian.com/content/sri-lanka-sends-more-workers-israel-amid-gaza-crisis

17. Balachandran, P.K. (décembre 2023). « The many twists and turns in Sri Lanka-Israel relations ». Daily Mirror. Récupéré de : https://www.dailymirror.lk/opinion/The-many-twists-and-turns-in-Sri-Lanka-Israel-relations/172-273862#

18. ibid.

19. Pararajasingham, A. (avril 2024). « Israel and Sri Lanka: An Unholy Alliance ». Counter Currents. Récupéré de: https://countercurrents.org/2024/04/israel-and-sri-lanka-an-unholy-alliance/

20. Tamil Guardian. (mars 2025). « Sri Lanka sends more workers to Israel amid Gaza crisis ». Tamil Guardian. Récupéré de : https://www.tamilguardian.com/content/sri-lanka-sends-more-workers-israel-amid-gaza-crisis

21. ibid.

22. Balachandran, P.K. (décembre 2023). op. cit.

23. ibid.

24. Jayasinghe, U. (novembre 2023). « Thousands of Sri Lankan workers set to depart for Israel despite war ». Reuters. Récupéré de: https://www.reuters.com/world/thousands-sri-lankan-workers-set-depart-israel-despite-war-2023-11-23/

25. Jet Media. (décembre 2024). « Thousands of Sri Lankans to invade Israel ». Récupéré de : https://jetmedia.lk/thousands-of-sri-lankans-to-invade-israel

26. Tamil Guardian. (mars 2025). op. cit.

27. Bernama. (octobre 2024). Sri Lankans highlight illegal activities by Israeli tourists. New Straits Times. Récupéré de: https://www.nst.com.my/world/world/2024/10/1125206/sri-lankans-highlight-illegal-activities-israeli-tourists

28. Rasooldeen, M. (janvier 2025). « Sri Lanka vows crackdown on illegal activities by Israeli tourists ». Arab News. Récupéré de : https://www.arabnews.com/node/2585688/world

29. Kuruwita, R. (juillet 2023). Israel’s Role in Sri Lanka’s Dirty War. The Diplomat. Récupéré de : https://thediplomat.com/2023/07/israels-role-in-sri-lankas-dirty-war/

30. Balachandran, P.K. (décembre 2023). op. cit.

31. De Soysa, M. (2024). op. cit.

32. Pararajasingham, A. (avril 2024). op. cit.

33. De Soysa, M. (2024). op. cit.

34. Rasooldeen, M. (janvier 2025). op. cit.

35. Balachandran, P.K. (décembre 2023). op. cit.

36. ibid.