L’école d’été de l’INM : un espace qui forme la jeunesse

Institut du nouveau monde
L’École d’été de l’INM a enfin repris en présentiel! Se déroulant du 17 au 20 août 2022, celle-ci a réuni plus de 300 jeunes de 15 à 35 ans à l’Université de Concordia afin que ceux-ci puissent acquérir des connaissances sur des enjeux actuels et développer des compétences utiles à l’exercice d’une citoyenneté active. Élodie Benoit, stagiaire au Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ), y était et elle nous raconte son expérience.

La thématique cette année était « Degrés de changement : ensemble, réfléchissons à un avenir en transition! ». Cette thématique permet d’amorcer des réflexions et des discussions afin de voir quel degré de changement s’impose pour réagir à l’urgence climatique qui menace la biodiversité, l’environnement et nos sociétés humaines. Cet espace permet de réfléchir à un avenir de transition qui se veut écologique et démocratique. Il permet de découvrir des initiatives de transition ainsi que d’approfondir et de partager ses perspectives en vue de créer les changements nécessaires. Des personnalités de domaines diversifiés, en passant de l’art à l’anthropologie et à la politique, étaient invitées à venir animer des activités afin de partager leurs connaissances et leur point de vue sur différents sujets liés à la thématique.

L’École d’été de l’INM offrait une grande variété de parcours : médias, littéraire, éthique et parole publique, exploration et balado engagé. Pour ma part, j’ai participé au parcours balado engagé qui m’a permis de mieux comprendre l’univers de l’audio numérique. De base, je n’avais aucune connaissance sur le sujet. Soryana Elbekkali du Collectif Noor, nous a donc donné une formation sur la création d’un balado engagé nous permettant de faire entendre nos voix et de faire porter un message. Elle nous a appris diverses manières de s’y prendre, l’importance des sons et du montage, ainsi que plusieurs techniques pour rendre notre contenu audio stimulant. Nous avons donc formé des équipes en fonction du sujet qui nous parlait le plus et nous avons réalisé de courts enregistrements en groupe. Ce fut une expérience très révélatrice qui m’a permis de comprendre le pouvoir des mots et des sons. Par ailleurs, j’ai pu rencontrer des jeunes engagés très inspirants avec qui j’ai pu échanger sur divers enjeux actuels tels que les changements climatiques et les inégalités sociales.

Durant les trois jours de formations, diverses activités telles que des tables rondes, des ateliers au choix, un dîner engagé, une soirée culturelle, un réseautage créatif intergénérationnel ainsi qu’un dialogue jeunesse des chef·fe·s ont eu lieu. J’ai pu assister à la table ronde « Quels défis, quels espoirs pour une transition du local au global ? » réunissant Guillaume Durin, Elysa Vaillancourt et Eddy Pérez. Leurs avis convergeaient relativement vers une transition écologique graduelle ainsi que sur l’importance de s’unir contre les multinationales qui dominent le monde.

J’ai aussi assisté à la table ronde « Transitions au pluriel : réflexion intersectionnelle sur la transition » réunissant Marianne-Sarah Saulnier, Séré Gabriel Beauchesne Lévesque et Sophie Racine Méndez où le rôle des personnes trans et des femmes indiennes dans leurs communautés était abordé ainsi que comment celles-ci enclenchent une transition écologique dans leur milieu. De plus, j’ai assisté à l’activité « Causerie hybride sur la transition : Regards croisés Haïti-Québec » animée par Kenley Talmer où j’ai pu en apprendre davantage sur l’histoire d’Haïti et ses maux actuels. En surcroit, nous avons pu échanger sur de potentielles collaborations entre Québec et Haïti afin d’aider le pays des Caraïbes à enclencher sa transition écologique.

Finalement, j’ai aussi participé à l’activité « Perspectives et dialogues – innovation sociale et transition écologique » animée par Marc D. Lachapelle. Cette activité sous forme de balado a permis d’échanger sur l’innovation sociale, les stratégies, les processus, les enjeux et les défis qui émergent lorsqu’on aspire à une transition écologique juste et démocratique.

L’École d’été de l’INM m’a permis d’acquérir de nouvelles connaissances sur la transition écologique. J’ai pu rencontrer des personnalités inspirantes qui m’ont permis d’en apprendre plus sur leur domaine et de me questionner davantage sur les enjeux environnementaux et sociaux actuels. J’ai adoré mon expérience et je recommande définitivement aux jeunes comme moi de participer à cette école l’année prochaine puisque celle-ci permet de nous former afin de devenir un moteur de changement pour faire avancer notre monde.