Angola : écoles d’urgences pour les communautés déplacées par la guerre Alliés

Contexte

Depuis le retour de la guerre civile en décembre 1998, des milliers de personnes ont été déplacées à l’intérieur de l’Angola. Il a été un important flux de populations des zones de conflit vers les villes provinciales. Des villages entiers ont fui en masse et se sont installés ensemble sur la périphérie de ces villes. Au cours des six mois qui suivant janvier 1999, plus d’un million de personnes ont été déplacées par la guerre. La province de Huambo avait la plus grande concentration de personnes déplacées internes, estimé à environ 175 000. Un grand nombre de personnes déplacées se retrouvaient également dans les villes de province de Benguela et de Huila.

La guerre prolongée en Angola avait interrompu la scolarisation de milliers d’enfants angolais. Des écoles rurales furent détruites, leur matériel pillés et de nombreux enfants ont été constamment en mouvement à la recherche de sécurité. Des générations entières d’enfants d’âge scolaire ont raté l’occasion de suivre des cours. D’autres qui pourraient avoir commencé à fréquenter les classes dans les écoles locales ont dû interrompre leur éducation lorsque la guerre a recommencé et dans de nombreux cas n’ont plus l’âge qui les rend admissible à la fréquentation scolaire. Par conséquent, le rétablissement d’un réseau d’écoles élémentaires pour les enfants était une question centrale et une réponse efficace à certains des traumatismes psychologiques des communautés déplacées.

Objectifs et réalisations

L’objectif principal de ce projet était de renforcer la capacité de 20 organismes communautaires et ONGs à fournir des installations scolaires de base pour les enfants touchés par la guerre dans trois provinces du centre de l’Angola : Huambo, Huila et Benguela.

Les réalisations attendues étaient les suivantes :

  • Vingt projets d’écoles pris en charge dans les trois provinces de Huambo, Huila et Benguela. Les écoles auraient la plupart 4 salles de classe, et qui fonctionneraient avec au moins deux quarts d’enseignement par jour. Les cours pour adultes seraient dispensés dans un quart de troisième quart, le soir ;
  • Quarante artisans réhabilités professionnellement grâce à une formation et la distribution d’outils;
  • Au moins dix ONG locales prises en charge avec des ateliers de planification et de gestion de projet.

Le projet a presque atteint tous les résultats escomptés et a pu, dans certains cas, dépasser certains objectifs. Cinq milles enfants ont peu avoir accès à des écoles, où ils ont acquis des compétences littéraires et numériques qui leur permettent de réintégrer le système éducatif existant. En plus d’avoir pu bâtir vingt écoles, le projet a appuyé dix bâtiments non scolaires offrant des services sociaux et sanitaires. Dix-sept organisations locales ont été prises en charge avec des compétences en gestion de projet et quarante-cinq artisans formés.