Renforcer l’autonomisation des populations touchées par les activités extractives au Guatemala, au Honduras, au Nicaragua et au Salvador

Description

Une première phase ayant comme pays ciblés le Nicaragua, le Salvador et le Guatemala

En 2014, Alternatives et ses partenaires, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), le syndicat basque Ela, le syndicat canadien UNIFOR et la Central de Unica dos Trabahadores (CUT) du Brésil, ont mis en place une initiative dont l’objectif principal était d’améliorer le plaidoyer pour les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux des populations touchées par les industries extractives, ainsi qu’à affermir leur souveraineté dans la gestion et la protection des ressources naturelles, ainsi que le développement de leurs communautés.

Dans sa première phase, de 2014 à 2016, le programme a misé sur le renforcement des outils d’éducation et de mobilisation de la société civile et a favorisé la création de mécanismes régionaux pour faciliter la mise en commun d’expériences, de connaissances et de pratiques. Ainsi, les trois organismes partenaires, Madre Selva (Guatemala), la CST (Nicaragua) et le CEICOM (Salvador), ont établi des liens de solidarité et ont mis en place des processus de collaboration.

Une deuxième phase incluant la participation d’une organisation hondurienne – la CUTH

En 2016, le projet est entré dans l’étape de consolidation et de pérennisation des résultats. Considérant la répression à l’égard des défenseures et défenseurs des droits humains, notamment les femmes et les écologistes, tel que dans le cas de l’assassinat qui a semé l’indignation internationale en mars 2016 de Berta Cáceres, militante écologiste hondurienne, il a été jugé important qu’une deuxième phase favorise la participation d’une organisation hondurienne, la CUTH, et permette de redoubler d’efforts afin de mettre en place et renforcer les mécanismes pour protéger les femmes qui militent pour les droits humains et la protection de l’environnement.

Objectifs

Favoriser une plus grande efficacité de la participation des populations du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua et du Salvador à l’élaboration de solutions durables pour le développement de leur région, ainsi qu’aux processus de prise de décision concernant la gestion de leurs ressources naturelles.

La conscientisation et la mobilisation des communautés, visant à favoriser la participation de ces populations, avec en premier plan les femmes, à une gestion basée sur un développement économique durable de leurs ressources.

Le renforcement du plaidoyer en vue d’améliorer le cadre légal concernant l’exploration et l’exploitation, et assurer un rôle de veille et d’analyse afin de défendre l’intérêt public dans l’évaluation de projets miniers.

Consolider et pérenniser la création d’espaces pour mettre en place des stratégies communes aux enjeux transfrontaliers de la région centraméricaine. Par exemple, la campagne pour le droit international à l’eau auprès de la Cour interaméricaine des droits de l’Homme (CrIDH) sera l’un des axes de plaidoyer commun à l’échelle régionale.